Célébration de la Journée nationale de l’enfant - Pour protéger les droits des jeunes Nunavummiutes et Nunavummiuts!


Le 20 novembre est la Journée nationale de l’enfant, et c’est ce jour-là que nous commémorons la signature par le Canada de deux documents des Nations Unies sur les droits de l’enfant, soit la Déclaration des droits de l’enfant (1959) et la Convention relative aux droits de l’enfant (1989).

Par ces signatures, le gouvernement canadien s’engageait à reconnaitre, respecter et protéger les droits des enfants, peu importe leur situation, leur race, leur sexe, leur orientation sexuelle, leurs capacités ou tout autre facteur.

Tous les enfants au Canada ont le droit à la vie, le droit de réaliser leur plein potentiel, le droit d’être protégés contre les préjudices, la négligence et l’exploitation, et le droit de participer pleinement à la vie familiale, culturelle et sociale.

Le Bureau du représentant de l’enfance et de la jeunesse (le Bureau) à Iqaluit travaille au nom des jeunes Nunavummiutes et Nunavummiuts et de leurs familles pour veiller à ce que le gouvernement du Nunavut respecte les droits des enfants.

« L’avenir du Nunavut repose sur nos enfants, affirme Jane Bates, représentante de l’enfance et de la jeunesse au Nunavut, et c’est pourquoi, dès maintenant, nous, les adultes et les décideurs, devons tout faire pour protéger les droits des enfants et leur droit à un développement sain. »

Les travaux du Bureau sont guidés par plusieurs éléments, notamment la Convention relative aux droits de l’enfant et les valeurs sociétales inuites. Selon Mme Bates, les valeurs sociétales inuites présentent de nombreuses similitudes avec la Convention.

« Notre rôle est de veiller à ce que le gouvernement du Nunavut fasse tout en son pouvoir pour soutenir les jeunes du territoire afin qu’elles et ils deviennent des personnes responsables qui subviennent aux besoins de leur famille et contribuent à la société. Nous sommes tous dans le même bateau. » Ce mandat cadre bien avec les valeurs sociétales inuites de Piliriqatigiinniq, travailler ensemble pour un but commun, et de Pijitsirniq, servir la famille et la collectivité.

L’avenir du Nunavut

La Journée nationale de l’enfant nous rappelle ce qui a déjà été accompli au Nunavut pour protéger les droits des enfants, même s’il faut reconnaitre qu’il reste encore beaucoup de travail à faire.

« Nous sommes au Canada, pourtant, s’étonne Mme Bates. Nous ne devrions pas avoir à nous demander pourquoi les besoins fondamentaux de nos enfants et de leurs familles ne sont pas satisfaits. »

D’après la représentante, l’accès à un logement adéquat et sûr, à des aliments sains et abordables et à de l’eau potable, la protection contre toutes les formes de violence, ainsi que les services de santé mentale destinés aux enfants et aux jeunes ne sont que quelques-unes des questions que le gouvernement doit prioriser.

Encourager les jeunes à s’exprimer

« Les enfants doivent pouvoir se faire entendre », reprend Mme Bates, ce qui concorde avec la Convention relative aux droits de l’enfant et la valeur sociétale inuite d’Aajiiqatigiinniq (discuter et développer des consensus pour la prise de décision).

« Le simple fait d’entendre l’opinion de la jeune ou du jeune ne signifie pas que c’est elle ou lui qui prend la décision, et ça n’exclut pas non plus l’opinion des parents ou des personnes qui s’occupent de l’enfant. Mais cela fait en sorte que la décision prise tienne compte de l’opinion de l’enfant. »

Encourager les jeunes à participer aux décisions concernant leur vie s’inscrit également dans le Pilimmaksarniq, le développement des compétences par la pratique, l’effort et l’action.

Tous les jours, mais surtout à l’occasion de la Journée nationale de l’enfant, le Bureau nous rappelle que tout le monde a des droits, y compris les enfants, et qu’il est de notre responsabilité d’exiger que le gouvernement protège ces droits.

Si vous estimez que vos droits ou ceux d’une ou d’un jeune que vous connaissez n’ont pas été respectés par une entité du gouvernement, vous pouvez prendre contact avec le Bureau. Toutes les informations que nous recevons sont confidentielles, et vous pouvez les signaler de façon anonyme. Appelez le 867 975-5090 à Iqaluit ou le 1 855 449-8118 n’importe où au Canada, ou envoyez un texto au 1 855 449-8118 ou un courriel à contact@rcynu.ca. Vous pouvez nous suivre sur Facebook ici.